Bien que la famine continue de sévir dans certaines parties du monde, le gaspillage alimentaire reste un fait déplorable que l’on constate chaque année en France. Il urge donc de bannir cette habitude qui a tant d’impact négatif sur l’économie, mais aussi sur l’environnement. Qu’est-ce que le gaspillage alimentaire ? Quel est son impact sur l’économie et l’environnement ? Quelles sont les mesures destinées à limiter ce phénomène ? Tant de questions qui méritent des réponses. On vous dit l’essentiel dans la suite de cet article.
Plan de l'article
Qu’est-ce que le gaspillage alimentaire ?
Pour reprendre les termes utilisés dans la loi du 11 février de 2020, le gaspillage alimentaire est « Toute nourriture destinée à la consommation humaine qui, à un endroit de la chaine alimentaire est perdue, jetée ou dégradée ». Ainsi, le gaspillage alimentaire n’est pas seulement les pertes alimentaires constatées au niveau de la consommation. De façon générale, il englobe toutes les pertes observées sur la chaine alimentaire.
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En France, les pertes alimentaires qui interviennent au niveau de la production sont estimées à 33%. Au cours de la transformation, ces pertes sont évaluées à 23% et lors de la distribution 14%. Comme vous le pensez peut-être déjà, l’étape de la chaine alimentaire où les pertes sont les plus importantes est la production. En effet, elles sont estimées à 33%.
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Quel est l’impact du gaspillage sur l’économie ?
Le gaspillage alimentaire constitue un réel frein pour l’économie française. En effet, chaque année la France perd tout au long de la chaine alimentaire environ 10 000 000 de tonnes de produits. Ce qui représente le 1/5 de la production totale d’aliment. Et en termes monétaires, l’économie française perd chaque année environ 16 000 000 000 €.
Quel est l’impact du gaspillage alimentaire sur l’environnement ?
L’environnement n’est pas épargné par les méfaits du gaspillage alimentaire. En effet, les aliments sont obtenus suite à l’exploitation de la terre. De plus, il ne s’agit pas d’une simple exploitation, car la plupart du temps, les agriculteurs font recours à des engrais et à des produits chimiques. Ce qui n’est rien d’autre qu’une surexploitation de la terre pour obtenir des produits dont une bonne partie ne sera pas consommée. De même, après la récolte des produits, ceux-ci subissent différentes transformations avant d’être stockés, puis être distribués pour la consommation.
Ces différentes étapes nécessitent de l’eau, de l’énergie et même du carburant. Ainsi, le gaspillage alimentaire implique indirectement un gaspillage des ressources de la terre. En outre, le secteur agricole est responsable de 36% des gaz à effet de serre émis par la France. On peut donc conclure que ce phénomène contribue fortement à la destruction de la couche d’ozone. En effet, plus il y a des pertes alimentaires, plus on multiplie la production afin d’éviter d’être dans l’incapacité de satisfaire la demande.
Quelles sont les mesures destinées à limiter le gaspillage alimentaire ?
Pour pouvoir limiter le gaspillage alimentaire, la législation française prévoit plusieurs dispositifs permettant de mieux gérer les produits alimentaires depuis la production jusqu’à la consommation. Au nombre de celles-ci, nous pouvons énumérer :
- La loi Garot ;
- La loi Egalim ;
- La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, etc.